Introduction :
Voilà, cela fait déjà
un mois que je suis revenu. Et c’est maintenant que j’ai
décidé de faire le point sur mon périple à
Bournemouth. Cette capitale balnéaire de l’Angleterre
est située de l’autre coté de la manche juste
en face de Cherbourg. En fait il m’a fallut prendre un certain
recul pour me rendre compte de l’apport de ce voyage. Après
mûres réflexions, je pense que celui-ci m’a permis
de mieux me connaître face aux autres. Afin de mettre en évidence
ce que j’affirme j’ai choisi deux axes de réponse.
Tout au long de ces trois mois, je me suis efforcé à
tenir en place un journal de bord où j’explique chacune
de mes journées en Angleterre. Celui-ci est assez linéaire
et peu attrayant à première vue. Néanmoins il
m’a servi de point de départ pour la rédaction
de ce mémoire. Il me semble donc important d’en mentionner
l’existence. Au départ, il n’a pas été
réalisé pour intégrer mon rapport de stage. Il
servait surtout de cordon ombilical journalier avec ma famille. J’y
explique mes travaux et occupations tout au long du séjour.
Je ne pense pas que son contenu vous apporte vraiment quelque chose.
C’est pourquoi j’ai choisi de le retravailler, de le transformer
afin de le rendre potentiellement plus captivant. Pour cela j’ai
décidé de partir sur un schéma : « question-réponse
» bien précis. J’espère ainsi livrer petit
à petit et de manière séquentielle un contenu
attrayant et instructif.
Afin d’appuyer ce que je raconte, je ferai aussi référence
à un album photos réalisé lors de mon voyage.
Vous pouvez retrouver l’ensemble des éléments
comportant mon rapport sur Internet à l’adresse suivante
: http://pinchcv.free.fr
Bon, commençons donc ce mémoire,
il n’est pas écrit de manière linéaire,
vous pouvez si vous le désirez omettre de lire certains paragraphes
si la question ne vous intéresse pas. J’espère
ainsi que vous vous ferez une idée plus précise de mon
aventure.
Comment s’est déroulée
la préparation du voyage ?
Il me semble important de mentionner
cette première étape car elle m’a plongé
dans un univers auquel je ne me suis jamais encore confronté
: les voyages à l’étranger de manière autonome.
Pour moi qui ne suis pas très fort en anglais, j’ai d’abord
opté pour partir dans un pays Anglophone.
Pourquoi choisir Bournemouth ?
En fait, la destination de Bournemouth
faisait parti de mon premier choix. Tous simplement pour deux raisons
principales. D’une part, j’ai besoin d’améliorer
mon niveau d’anglais et d’autre part cela ne se trouve
pas trop loin de la France (juste en face de Cherbourg). Pour une
première excursion à l’étranger, ne m’y
connaissant pas, il m’a semblé important de ne pas trop
s’éloigner. Je me suis pourtant heurté à
une première difficulté : l’école ne prépare
pas directement à une formation comparable à celle proposée
en France. Elle ne proposait qu’un échange équivalent
à un niveau de deuxième année. J’ai donc
du chercher d’autres destinations et écoles soit disant
plus adaptées. En fin de compte après plusieurs tentatives
infructueuses, je me suis rabattu sur ma première idée
: partir à Bournemouth et ceci surtout pour améliorer
mon anglais. Entre temps, deux autres compagnons de classe ont fait
le même choix que moi : Mickaël et Nicolas. Nous allions
donc nous retrouver trois étudiants de l’école
de Design au Bournemouth Arts Institute (AIB).
Comment choisir un logement ?
Qui dit partir en Angleterre pendant
trois mois dit aussi trouver ou loger. Dans mon cas, cela n’a
pas été très facile. Il m’a pratiquement
fallu autant de temps pour trouver un logement : une « accommodation
» comme ils le disent si bien. Oui, j’aurais pu choisir
un autre type de logement comme par exemple une collocation mais le
Bournemouth Arts Institute où j’allais étudier
me proposa d’être logé dans une famille. Bien que
coûtant un peu plus cher, cela a l’avantage de ne pas
avoir à me préoccuper de la nourriture. Celle-ci était
incluse dans le service proposé. Du plus, cela induit comme
une collocation un certain échange linguistique : tout ce qu’il
faut pour m’améliorer en Anglais. Cependant, je me suis
quand même renseigné dans pas moins de 4 lieux différents.
A chaque fois quelque chose clochait. S’il ne s’agissait
pas de l’emplacement trop éloigné de l’école
(AIB), c’était la mise en service de la chambre qui faisait
défaut. Bref, n’ayant toujours pas de logement à
une semaine du départ, je pris finalement la décision
d’allez chez la famille Evans pour cette période de trois
mois. Ceci ne sachant pas a quoi je devais m’attendre (pas de
photos, pas de détails superflus), je savais simplement qu’il
s’agissait d’une famille avec deux enfants : Chloé
de 11 ans et Nathan de 3 ans. Le père s’appelle David
et est professeur à l’école AIB où je serais.
La mère quand à elle prépare une thèse
sur la littérature contemporaine Française.
Quelle a été la relation
avec la famille d’accueil ?
Je partis en Angleterre sans connaître
précisément l’endroit où j’allais
amerrir. C’est pourquoi je me souviens encore comme si c’était
hier de mon jour d’arrivée. Je pris alors conscience
des conséquences d’un changement dans mes petites habitudes
cultivées depuis quelques années. Il a fallu que je
me recrée un quotidien en fonction de celui de la famille Evans.
Il est intéressant d’étudier mon intéraction
avec cette famille d’accueil. Son évolution tout au long
de mon séjour m’a fait prendre conscience de beaucoup
de choses. Déjà, j’ai eut l’impression de
revenir quelques années en arrière quand mon frère
avait l’âge de Nathan. Seulement, cette fois ci, c’est
avec un regard extérieur que j’ai eu l’opportunité
d’accompagner cette famille.
Quel niveau d’échange
avec la famille d’accueil ?
Tout au long du séjour, j’ai
essayé de garder le même emploi du temps afin de mieux
intéragir avec ma famille d’accueil. Il m’a semblé
intéressant de pouvoir à mon tour leur donner des points
d’accroches afin d’améliorer notre échange
de point de vue. Ainsi tout tournait principalement autour du repas
du soir. Celui-ci me servait de fil conducteur dans la prévision
de mon emploi du temps. Ne connaissant pas la vie anglaise au départ,
il m’était plus facile de me greffer à leur rythme
de vie. Ensuite j’y ai moi-même greffé des éléments
importants pour mon rythme personnel. Au niveau sportif comme au niveau
culturel. Ainsi, ma famille d’accueil pouvait elle aussi s’adapter
à mon rythme de vie. Ils connaissaient facilement la structure
de mon emploi du temps.
Quel emploi du temps ?
Mon emploi du temps en Angleterre s’est
vite mis en place. Ceci principalement afin de ne plus m’en
soucier et porter mes interrogations directement sur les sujets importants.
Il est ainsi facile d’en énumérer son contenu.
Après un levé tôt et un petit déjeuner
rapide direction le bus pour rejoindre l’AIB. La journée
de cours se passe à l’école avant le retour en
bus pour un footing quotidien d’une heure, puis douche suivie
du repas du soir. Un peu de travail et le visionnage d’un DVD.
Voici en gros le déroulement d’une journée type.
Je vais revenir sur chacune des étapes plus précisément
par la suite. En fin de compte, pas de temps pour s’ennuyer.
Ainsi, le séjour est passé très vite. Evidemment,
le week-end était différent à chaque fois. Je
tiens quand même à préciser que le fait d’avoir
un ordinateur portable m’a procuré une occupation toute
désignée quand je n’avais « rien »
à faire. Bien sûr avant cela, il m’est souvent
arrivé de partir un après-midi entier à la poursuite
de photos capturées au hasard d’une ballade improvisée.
Quelle a été la place
du sport pendant ce voyage ?
Moi qui suis très sportif d’habitude,
il m’a été primordial de trouver un sport dès
les premiers jours en Angleterre. En France, je pratique du foot et
du baby-foot en club. Le premier pour une dépense physique
alors que le second a une vocation plus mentale. Après avoir
cherché de manière infructueuse un club de baby-foot
je me suis rabattu sur les clubs de foot. Malheureusement, cela impliquait
l’inscription dans un club et une dépendance à
certains horaires. Je sais que cela m’aurait permis d’améliorer
mon anglais tout en satisfaisant mes besoins sportifs. Cependant,
mon voyage coûte déjà assez cher comme cela. Je
me suis donc lancé dans des footings quotidiens très
complémentaires à ma dépense physique et mentale.
Je pouvais profiter chaque soir d’un panorama très agréable.
Habitant à 5 minutes à pied de la mer, le couché
de soleil sur l’eau me permettait d’éloigner mes
pensées du cadre des projets en cours. Une heure était
suffisante chaque jour pour me ressourcer avant le repas du soir.
Alors comme ça : des DVD
tous les soirs ?
Je n’ai pas eu à me plaindre.
Pendant trois mois, chaque soir, je regardais un DVD emprunté
à la bibliothèque de l’école AIB. Celle-ci
ne propose pas moins de 250 à 300 DVD ayant marqué l’histoire
du cinéma. En effet, l’une des sections de l’école
est destinée à la réalisation de films. Ainsi
j’ai amélioré mon anglais tout en enrichissant
ma culture cinématographique. Ma vision d’un film aujourd’hui
est complètement différente. Si j’ai le choix
entre un film en version originale et la version française,
je sais directement laquelle choisir. Bien sûr je ne comprends
pas tout a chaque fois… Je trouve cependant que cela m’apporte
un effort supplémentaire agréable. A part le début
du séjour, quand je n’avais pas encore la carte de bibliothèque,
j’ai rarement loupé ma séance de cinéma
quotidien. Je me suis intéressé à des films que
je n’aurais pas eu l’idée de regarder auparavant.
Grâce a cette expérience j’ai pu remonter jusqu’aux
premiers films muets. En ce qui concerne l’apprentissage de
l’anglais ce n’est pas ce qu’il y a de plus fameux
mais au niveau culturel, c’est assez enrichissant.
Quel rapport à l’argent
?
Partir à l’étranger
signifie pouvoir subsister au niveau financier pendant l’ensemble
du séjour. Le logement a été ma première
source de dépense. Pour ma famille d’accueil, c’était
la première fois qu’ils hébergeaient un étudiant
étranger pour arrondir leur fin de mois. Oui, à Bournemouth,
l’accueil d’étudiants étrangers est très
développé car il permet un apport financier non négligeable.
Mickaël et Nicolas, tout deux dans la même famille ont
pu en avoir un fort aperçu. Leur Land lady en faisait son fond
de commerce. Pour ma part, cela a été moins flagrant.
Je peux même affirmer avoir eu de la chance d’avoir une
famille d’accueil comme la famille Evans. Je devais régler
le loyer tous les quinze jours. Passée cette grosse dépense,
il ne me restait plus qu’à payer les trajets de bus et
le repas du midi a l’école. Voila où est partie
la majorité de mon argent lors de ce séjour.
Alors on mange bien en Angleterre
?
En fait : coup ci coup ça. Je
mangeais tous les midis à la cafétéria de l’école
avec Mickaël. Nicolas apportait à manger. En effet, la
nourriture n’était pas très bonne (frites, pois
blancs et grosses saucisses). Je me suis résigné pour
ma part à ne manger les midis que la même chose : une
assiette de frite avec du Cheddar dessus (fromage). Le moins onéreux
et assez consistant pour me permettre d’attendre le repas du
soir. Il n’y avait pas beaucoup de choix ou alors cela était
trop coûteux. La vie en Angleterre coûte cher. C’est
donc le soir que j’avais la possibilité de me «
rattraper ». J’ai eux la chance que David soit un bon
cuisinier. C’est lui qui s’occupait généralement
du repas du soir. Et vraiment, c’était très bon.
Rien de typiquement anglais car sa femme est d’origine Française.
Je pouvais ainsi profiter de notre bonne culture culinaire. D’autre
part la famille m’a plusieurs fois lors du séjour invité
au restaurant. Je n’ai donc pas eu à me plaindre à
ce niveau là. Je me suis adapté assez facilement à
ce régime alimentaire. Au retour du voyage, je pensais avoir
perdu quelques kilos mais à mon retour en France, ce ne fut
pas vérifié sur la balance, dommage. L’avantage
en ce qui concerne la nourriture en Angleterre, c’est de trouver
des restaurants de tous les pays. Il est donc facile de ne pas manger
anglais. C’est vrai que ce n’est pas ce qu’il y
a de mieux en Angleterre, les anglais n’ont pas d’historique
culinaire et ne portent pas un gros intérêt à
ce qu’ils mangent. Ils mangent surtout pour se nourrir et c’est
tout.
Bournemouth, capitale Balnéaire
de l’Angleterre ?
En ce qui concerne Bournemouth plus particulièrement,
on dit souvent que l’Angleterre est un pays pluvieux. La capitale
balnéaire de l’Angleterre doit en être épargnée.
C’est vraiment un endroit super où passer des vacances,
hors saison en tout cas. En pleine saison, apparemment, cela grouille
de monde, ce n’est pas trop mon idéal de vie. Par contre
nous sommes partis pendant une période forte intéressante
je trouve. Tout le charme de la côte est mis en valeur par des
kilomètres de promenade. En ce qui concerne les bâtiments
à visiter, c’est moins attractif je pense. Je ne me suis
pas fortement penché sur la question mais l’historique
architectural n’est pas très riche par exemple. Je n’ai
pas été attiré particulièrement par l’aspect
touristique de la ville, peut-être pour une autre fois. Cette
fois ci, je me suis plus intéressé aux projets.
Le bus à deux étages
ça change ?
En fait, le bus change surtout de la
voiture. En France, je n’ai pas l’habitude d’utiliser
le bus. J’utilise toujours ma voiture pour venir à l’école
de Design. J’ai donc du m’habituer à ces horaires
fixes. Tous les matins, après 5 minutes de marche, je prenais
le bus à deux étages spécial université.
Après 20 minutes de bus j’arrivais à l’école.
J’ai découvert ce moyen de transport en Angleterre. Il
est vite facile de s’y accoutumer bien que l’indépendance
de ma voiture m’ait manqué. Sinon, en ce qui concerne
les deux étages, rien de bien exceptionnel. Oui, le premier
jour je suis monté en haut et au premier rang. Mais ensuite,
ce qui importait surtout, c’était de trouver une place
assise à coté de quelqu’un de sympathique pour
pouvoir discuter. C’était mieux que de rester debout
tout le long du trajet. C’est dans le bus que j’ai fait
la connaissance des premiers étudiants de l’école.
Il est marrant de voir les gens attendre en file indienne pour prendre
le bus. D’ailleurs, les anglais font la queue pour toute occasion
et ceci de manière systématique.
Comment est l’école
?
Ma vision de l’école a évolué
durant cette période de trois mois. Il faudrait pour cela que
je raconte les différentes façons dont je l’ai
perçue. Il y a d’abord mon arrivée dans une école
labyrinthique dès le premier jour. Ensuite une phase d’adaptation
réductrice directement liée au programme. Puis une phase
d’habitude et enfin peut-être une phase nostalgique juste
avant le départ.
A quel niveau l’espace de
l’école a-t-il été perçu comme réducteur
?
Comme partout, après une phase
de découverte plus ou moins étalée dans le temps,
nous nous cantonnons rapidement à un espace réduit.
De ce fait, l’école s’est vite présentée
à moi comme un escalier suivi d’un couloir suivi d’une
salle de cours. Faisant ainsi abstraction du reste et des autres espaces
et individus. Je sais que cela est pareil partout… Il en est
de même en France mais pour moi à une échelle
moins importante. Je pense que la barrière de la langue a fermé
quelques portes. Il n’est pas exclu de penser pouvoir contrôler
ces portes. C’est pourquoi j’ai décidé de
m’attaquer à d’autres projets en dehors de ceux
de l’école : la réalisation d’un site pour
une bijoutière par exemple. J’ai aussi développé
un site sur la littérature contemporaine française,
malheureusement sans aboutissement.
Comment s’est installée
une certaine monotonie ?
Je ne sais pas si il s’agit plus
d’un mal que d’un bien, néanmoins ce voyage m’a
permis d’en prendre conscience. Il est facile de tomber dans
une certaine monotonie. Pas obligatoirement d’une monotonie
ennuyante puisque pour ma part, je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.
Je pense que cela est du directement aux ancres des possibles interactions
qui nous entourent. A mon avis : plus nous pensons à différentes
choses et moins nous entrons dans une certaine uniformité.
Le fait de m’être concentré sur des sujets précis
m’a potentiellement écarté de d’autres centres
d’intérêt. Est-ce un mal ? Au final, je crois ne
jamais avoir été aussi productif que pendant cette période.
J’aurais au moins appris je pense à savoir faire la part
des choses pour en faire une sélection plus rationnelle.
Comment ont été abordés
les projets ?
Nous avons réalisé, Michaël
Nicolas et moi-même, le programme destiné aux étudiants
de 2ème année en médias interactifs. Cette formation
a été un peu plus rapide pour nous car elle se terminait
normalement mi-janvier pour le reste du groupe. Il nous a donc fallut
mettre les bouchés doubles pour pouvoir arriver à concrétiser
nos idées. Comme à l’école de design, nous
avons réalisé des projets collectifs et individuels.
Cependant la méthode de travail est complètement différente
entre les deux pays. Deux professeurs nous suivaient quotidiennement
auxquels certains autres venaient apporter leur contribution. Les
anglais apprennent plus doucement j’ai l’impression. En
tout cas, ils nous percevaient comme des « bêtes de travail
». Je ne sais pas exactement ce qu’il en est, ce que je
sais par contre c’est que nous sommes arrivés à
leur présenter à chaque fois un résultat intéressant.
Bref, revenons plus précisément sur ce programme qui
nous a occupé pendant tout le séjour.
Comment a été choisi
le planning ?
Il ne nous a pas été imposé
de participer a tel ou tel projet, c’est au début du
séjour que nous avons choisis ceux susceptibles de nous intéresser.
Nous nous sommes donc concentrés sur trois projets différents
tout en participant à une grande partie des cours qui étaient
proposés pour cette formation. Le premier nous a permis d’apprendre
à utiliser After-Effect pour réaliser l’introduction
d’un film. Dans le second, il s’agissait de présenter
un nouveau type d’interface « homme - machine ».
Quant au troisième, il était axé autour un travail
de groupe sur l’utilisation des nouvelles technologies couplées
avec le haut débit Internet.
Quels ont été les
projets réalisés ?
En revenant sur chacun des projets, je
me rends compte qu’ils ont tous eu une importance considérable
dans le déroulement du séjour.
Le premier que nous appellerons DIGITAL MEDIA m’a permis autour
de la réalisation d’une séquence vidéo
de prendre conscience de l’importance de l’image dans
un flux vidéo. Le mouvement n’apporte pas la même
chose, les plans de caméra sont très importants, quant
à la réalisation elle doit s’articuler autour
d’un story-board défini avant même la conception
filmique. Sinon, on se heurte vite à des questions rendant
bancales nos idées. Ce projet personnel m’a permis non
seulement de faire une vidéo mais surtout d’essayer par
celle-ci d’exprimer quelque chose, un désir de partage
différent des autres médias de communication. J’ai
pris conscience de l’impact communicatif du projet. Je me suis
aussi rendu compte du type de retombé que cela procure. Cela
restera une application indispensable dans la mesure où j’ai
pu prendre conscience des différentes étapes et éléments
à prendre en compte. Il m’est aujourd’hui possible
d’envisager sereinement la réalisation d’un court
métrage.
Le second travail, lui aussi personnel, a été plus rapide
au niveau de son exécution. Je n’ai passé qu’une
semaine dessus à temps complet pour le réaliser. Aveuglé
par les autres projets, je ne trouvais pas tout les éléments
de réponse à ma problématique : comment permettre
aux aveugles de dessiner ? C’est pourquoi nous appellerons celui-ci
: BLIND DESIGN CREATOR. Je sais que cela peut paraître inutile
ou inconcevable à première vue. Cependant, bénéficiant
de l’ouverture d’esprit de notre équipe enseignante,
je me suis attaqué à la lourde tache consistant à
permettre aux aveugles de dessiner. Ayant les années précédentes
travaillé pour les déficients visuels, il ne m’a
pas été difficile de me lancer dans l’aventure.
Je me suis donc appuyé principalement sur l’univers haptique
et sonore d’un non-voyant pour remplacer ses carences visuelles.
Celui-ci peut ainsi dessiner grâce à l’utilisation
d’un nouveau type d’interface.
En ce qui concerne le troisième projet, j’ai développé
mes compétences dans le travail d’un groupe de 5 personnes.
Le but étant de se servir des nouvelles technologies utilisées
sur Internet. C’est pour ça que celui-ci s’appelle
BROADBAND (large bande). J’ai contribué à l’élaboration
d’une carte interactive permettant de visualiser les pics de
violence en Angleterre. Des webcams rendraient ceux-ci accessible
aux internautes. J’ai ainsi appris à me servir de la
technologie streamming et de l’actionscript de Flash. Le travail
en groupe m’a permis d’échanger plus fortement
avec les autres étudiants de la classe.
Parallèlement à ce travail, ma collaboration pour la
réalisation d’un site de bijouterie m’a occupé
pendant mon temps libre. J’ai aussi travaillé sur un
autre site mais qui n’a pas abouti. Il s’agissait de promouvoir
la littérature contemporaine Française. Malheureusement,
je n’ai pas eu le temps de le finir.
Quelle a été l’ambiance
de classe ?
Nous ne sommes pas restés tout
le temps dans la même classe. Nous avons passé la première
semaine avec la classe internationale. Les étudiants arrivaient
comme nous pour 3 ans d’études. Avec Mickaël et
Nicolas, nous étions les seuls à rester uniquement 3
mois. Chaque étudiant international avait une semaine pour
choisir la nature de son éducation pour les 3 prochaines années.
Notre choix s’est vite orienté vers les nouvelles technologies
de communication. Lors de la première semaine, nous avons échangé
uniquement entre étudiants internationaux. Le but étant
principalement de prendre ses marques dans ce nouvel environnement.
Ce fut une semaine très enrichissante au niveau relationnelle.
La semaine suivante, c’était le début des cours
pour l’ensemble des étudiants de première année.
Nous les avons donc accompagnés pendant une semaine. Ce fut
l’occasion à travers une découverte touristique
de prendre contact avec cette promotion. C’est à partir
de la troisième semaine que nous avons finalement rejoint notre
classe de deuxième année. L’échange avec
ceux-ci fut plus long à mettre en place. Ils ne sont pas aussi
assidus aux cours. La politique d’enseignement en Angleterre
n’est pas la même qu’en France ; Les étudiants
choisissent leur formation mais beaucoup n’y porte pas un intérêt
majeur. Notre intéraction avec la classe est restée
liée avec la réalisation des différents projets.
Nous n’avons pas réussi à vraiment nous mélanger
avec le reste du groupe. Je pense que nous sommes trop restés
entre Français. J’ai néanmoins réussi à
avoir quelques amis. Le fait de ne voir Mickaël et Nicolas uniquement
à l’école m’a aidé à élargir
mes horizons.
Comment a été présenté
le programme ?
Les projets n’étant pas
du même type, nous ne les avons pas présentés
de la même manière. Les trois rendus se sont réalisés
avec une semaine d’intervalle. Nous avons du être efficace
pour ce tour de force que nous avons surmonté avec brio.
Nous avons d’abord présenté le projet de groupe
: BROADBAND. En ce qui concerne notre équipe, cela s’est
plutôt bien passé car nous avons fourni un travail consistant
et continu pendant l’ensemble de la session.
Nous avons ensuite diffusé notre travail personnel sur la séquence
vidéo : DIGITAL MEDIA. Pendant toute une après-midi
nous avons regardé toutes les séquence de 2 minutes
chacune.
Pour le projet BLIND VISUAL CREATOR notre deadline a été
précipitée par rapport au reste du groupe. Nous en avons
fait une présentation personnelle devant l’ensemble de
la classe.
Parallèlement, retour en France obligeant, je devais finir
le site de la bijoutière : ANNPEARCE.
Chacun de ces projets fut en définitif une source de questionnement
fort appréciable qui m’a fait prendre conscience de beaucoup
de choses.
Que retenir de chacun des projets
?
En ce qui concerne le projet BROADBAND,
je mettrais en avant la façon de travailler en groupe qui m’était
encore inhabituelle. Je pense que cela va même devenir ma méthode
privilégiée. Chacun apportant ce qu’il connaît
le plus. Finalement le résultat fut très concluant.
Pour le petit film DIGITAL MEDIA. C’est tout un univers que
j’ai découvert. A travers celui-ci, je pense être
capable de répondre à un besoin auquel je n’aurais
pas envisagé la possibilité auparavant. Ce fût
un moyen de me questionner sur moi-même et de par cela, élargir
ma capacité d’appréhension d’un projet.
Par rapport au travail d’interfaçage : BLIND VISUAL CREATOR,
je retiendrais les conditions de réalisation du projet ainsi
que l’importance des recherches dans l’aboutissement d’une
idée, aussi saugrenue qu’elle puisse paraître.
Au sujet du site de la bijoutière : ANN PEARCE, je pense que
c’est le contact avec un vrai client, la relation engendrée
ainsi que le fait de répondre à des problématiques
diverses qui seront les points à mettre en avant.
En ce qui concerne le site de littérature contemporaine : PAPIER
DE VERRE, c’est justement le fait de ne pas être arrivé
à le finaliser qui m’interpelle. J’ai pris conscience
de l’importance du temps de travail par rapport au résultat.
Au final, c’est le résultat que l’on retient ;
il ne faut cependant pas mettre de coté trois facteurs essentiels
:
- ce que l’on connaît
- ce que l’on découvre
- ce à quoi on ne s’attend pas
La rédaction de ce rapport, je l’inclus dedans car il
me semble important de le mentionner. J’ai essayé de
faire passer ce que j’ai appris en Angleterre. Comment, moi
qui suis plutôt un « laboureur d’idées »,
je pourrai retourner à la graine de mes pensées en simplifiant
au maximum toutes les étapes d’un processus ?
Comment a été la vie
étudiante ?
Finalement, je ne pense pas avoir vécu
une vie d’étudiant type. Je pense ne pas avoir fais assez
d’effort dans ce sens. J’ai cependant fait certains actes
qui me laissent à deviner à quoi elle ressemble en Angleterre.
Plusieurs signes me la décrivent : Les jeunes dans les bus…
Une soirée en boite de nuit… Il n’y a rien de bien
différent par rapport à la vie type d’un étudiant
en France. Seulement, il est plus difficile de sympathiser avec un
anglais de pure souche qu’avec un étranger dans la même
posture que nous. Les anglais ont leurs petites habitudes, ils ne
font pas obligatoirement l’effort de venir vers nous. J’ai
du faire quelque chose que je ne fais pas souvent d’habitude
: aller vers les autres le premier. Ne pas attendre et mettre mon
égal de coté. Cela a changé une perception que
j’avais sur certaines choses dont l’importance du relationnel
dans l’élaboration d’un échange constructif.
Que retenir de la culture anglaise
?
Je suis parti en Angleterre sans a priori
d’aucune sorte. Bien sûr, la relation France-Angleterre
n’est pas bien notée par chacun des partis qui accuse
le pôle adverse. Cependant, je pense ne pas avoir à dénigrer
cette culture. Elle s’est construite d’une manière
autonome, différente de la notre. Nous sommes tous des humains
ayant vécus des choses différentes et donc possédant
un passé unique. Je compare aujourd’hui cela avec un
laboratoire où chaque peuple, pays, ethnie, subirait des tests
de comportement. Réagissant chacun avec leur propre artifice
de pensée. La culture anglaise est ainsi différente
de la notre, il n’est pas nécessaire d’en accabler
l’origine ou les actions. J’essayerais bien de vous transmettre
un héritage de cette culture. Cependant après un mûr
questionnement, il serait je pense caricaturale d’en décrire
une portion. Chacun doit pouvoir se faire une idée des choses
en expérimentant le sujet, ma vision reste personnelle et n’aurait
pour effet qu’insister sur un sujet auquel je ne me sens pas
la force de répondre. Je retiendrais en cette culture la différence
à la notre, sa faculté à voir les sujets d’études
d’un autre angle, sa faculté à aborder les sujets
et à y répondre avec parcimonie. Les anglais paraissent
vivre plus tranquillement, plus doucement, avec la capacité
de s’adapter aux problèmes sur le moment, quand ils arrivent,
sans s’en préoccuper à l’avance. Bref, je
commence déjà à les catégoriser…
En définitive : « Vive la différence »
Que retenir de la vie sociale Anglaise
?
Je n’ai pas eu à trop me
confronter à la vie sociale anglaise, je me suis rendu compte
de mon statut d’individu dans la société. Et comme
en France, les gens font leur vie chacun de leur coté. Je pourrais
me référer à la vie sociale de ma famille d’accueil.
Une vie qui défile jour après jour. Je suis devenu l’observateur
privilégié de ses actions. Apparemment, cette famille
comme beaucoup d’autre profite du moment présent, ne
laissant pas transparaître sa vision de l’avenir. En ce
qui concerne ma famille d’accueil, j’ai assisté
à leur déménagement. Il n’ai pas facile
de trouver des maisons à acheter sur Bournemouth. La vie sociale
des Anglais dépend complètement de la politique anglaise
: des points positifs comme des points négatifs. Bien que je
n’en ai pas eu besoin, le système de santé n’est
pas un modèle en la matière. En cela, un petit «
vive la France » dévoile mon coté chauvin. Les
gens n’ont pas de systèmes de retraite et doivent travailler
plus longtemps. De nombreux métiers d’appoint existent.
Il est aussi bizarre de voir des jeunes de 14 ans au travail. On a
l’impression de revenir à l’époque des années
60 en France. De plus, les magasins sont encore spécialisés
et jonchent les bords de route sur des kilomètres. Il n’est
pas rare de trouver un vendeur de batteries à coté d’un
spécialiste en horlogerie. Tout deux séparés
par une boulangerie ou un Fish and Chips. La vie commerciale est précaire
et fluctue de manière presque aléatoire.
Cette vie sociale s’étend sur les longs kilomètres
de maisons clonées qui longent les routes parcourues de bus
rouge et jaune de deux compagnies concurrentes. Ceci décrit
assez bien Bournemouth. Néanmoins il n’en est pas de
même pour ma perception de d’autres villes comme Londres
ou Newquay.
Des différences de vie sociale
?
Je n’ai eu l’occasion d’allez
à Londres qu’une seule fois. Néanmoins, j’y
ai découvert un autre penchant de la vie sociale anglaise.
Alors que ma vision de Bournemouth est plutôt liée à
ma vie étudiante, Londres m’est apparue comme une ville
cosmopolite en mouvement continuel. Cette impression n’est qu’un
flash dans mes pensés, je tiens simplement à le mentionner,
tellement il m’a paru évident. De l’autre coté,
mes vacances à Newquay m’ont présenté un
autre visage de l’Angleterre. La pointe de la Cornouaille m’a
semblé d’une autre époque. Ce paradis des surfeurs
propose une autre facette de l’environnement Britannique. La
vie y est accueillante, les gens vivent d’un tourisme flagrant.
A travers ces trois lieux, je pense avoir touché trois extrémités
de la vie sociale Anglaise. Alors que l’une est tournée
vers l’avenir, l’autre reste traditionnelle. Quand à
Bournemouth, il s’agit d’un savant mélange des
deux. Il est fréquent de trouver deux univers qui se marient
entre eux d’une manière originale. L’ancienne gare
de triage des bus mariée avec le nouveau quartier des affaires.
Un joli pied de nez à qui pourrait penser que cela est impossible.
De même est-il inconcevable de penser voir tout type d’individus
se côtoyer sans la moindre gène. Et bien à Bournemouth,
les différences sont nombreuses.
Perception du monde au quotidien
?
Ma perception des gens au quotidien a
été une vraie expérience en éprouvette.
Le fait de devoir se créer de nouveaux contacts m’a poussé
à changer mon comportement vie à vie des autres. J’ai
fait des erreurs de jugements, j’ai du me remettre en question…
Finalement, cette expérience sur la perception des gens a été
très constructive pour moi. Je réagis différemment
face à un problème donné. Il m’est plus
facile de relativiser, mais d’une manière plus réfléchie
qu’avant. Cet élan de communication a généré
un altruisme certain en ma personne. Je ne me base plus sur une perception
du monde visuel uniquement. Ma vision du design s’en est peut-être
trouvée modifiée.
Perception du Design ?
J’avais déjà une
position bien arrêtée sur la nature et les fonctions
du Design. Je ne pense pas que ce voyage ait changé cette perception.
Je crois cependant avoir éclairci certains points dans mon
questionnement. Ce voyage intérieur m’a mis en phase
avec l’univers créatif qui m’entoure. Ma vision
était auparavant de faire les choses en quantité ; En
essayant d’améliorer pendant la durée du projet
mon procédé créatif. J’avais déjà
pris conscience de l’importance d’un travail en palier
; Chaque marche apportant sa révolution et fixation d’un
système. A travers ce voyage, le fait d’apprendre sur
les autres m’a fait apprendre sur moi-même. Par exemple,
j’explique rapidement mon point de vue par rapport à
Mickaël et Nicolas. Ils sont tout les deux générateurs
d’un univers différent : Mickaël dans la création
de nébuleuses folles tandis que Nicolas s’attacherait
à des planètes de principes simples. Je me situe assez
bien dans un univers en devenir, soucieux de se simplifier tout en
gardant ma folie créatrice. Le catalyseur de cette vision,
c’est sans doute la perception outre atlantique des choses qui
me l’a soufflée. Nous n’avons pas eu à travailler
directement sur le design d’objets. Malgré cela, l’aspect
cognitif sur nos projets a été nécessairement
important. Nous avons du répondre à une problématique
donnée pour un public donné. C’est à ce
niveau que les anglais ne perçoivent pas les choses de notre
manière. En Angleterre, cette vision reste plus terre à
terre et moins conceptuelle. C’est aussi ce qui peut en faire
sa richesse.
Cette perception du Design vous parait peut-être très
incompréhensible. Je peux le comprendre mais je désire
quand même la garder. J’ai appris à prendre en
compte tous les facteurs d’une équation avant de répondre
à un problème. Cette équation ne vous paraît
peut-être pas très claire mais pour moi elle marque un
palier dans mon système de pensées. Celui-ci n’est
pas définitif, il évolue tous les jours. C’est
pourquoi je désire sauvegarder cette version et vous en faire
partager le contenu. Un professeur en ergonomie dirait certainement
que je n’emploi pas les bons thermes. Je tiens à signaler
qu’il s’agit pour une fois d’un compte rendu écrit
comme mes pensées : a la vitesse de mes doigts sur le clavier.
Que changer en cas de deuxième
périple ?
Je pense que si j’avais l’occasion
d’y retourner, j’essayerai de faire autrement. Non pas
parce que cela s’est mal passé cette fois-ci. Au contraire…
Ce voyage a été indispensable comme il s’est déroulé.
Mais plutôt par curiosité. Je ne sais pas si j’irai
au même endroit bien qu’il fût très agréable.
Je pense que ceci a déclenché en moi une envie de voyager,
m’évader à la découverte de d’autres
façons de penser, d’évoluer dans notre monde.
Vive les différences, c’est vraiment une très
grande richesse…
Je changerais sûrement certains détails à mon
voyage si j’y retourne. Déjà je choisirai une
famille d’origine anglaise. Je me sens capable maintenant de
m’exprimer plus facilement dans la langue de Shakespeare. Cette
barrière ne me fait plus « peur ». Par contre j’essayerai
surtout de partir seul, sans aucun repère linguistique français.
Et ce surtout afin d’améliorer fortement mon anglais.
Ce voyage a été une prise de conscience indispensable.
Maintenant, il ne me restera plus qu’à pouvoir renouveler
cette expérience. Enfin, je chercherai un job pour pouvoir
interagir directement avec la culture en question. Je suis parti cette
fois ci surtout en temps qu’observateur. J’espère
pouvoir y retourner en temps qu’acteur.
Progression de l’apprentissage
de l’Anglais ?
Ce voyage était devenu indispensable,
mon niveau d’anglais stagnant déjà depuis de nombreuses
années. Je ne portais pas d’intérêt pour
cette langue synonyme pour moi de mauvaises notes sur mon bulletin
scolaire. En partant en territoire conquis par ce langage, j’ai
du apprendre à le connaître. Finalement c’est plutôt
une manière de penser à laquelle je me suis habitué.
Je ne peux pas dire que maintenant je parle couramment l’anglais.
Pour cela, il aurait fallut que je parte plus longtemps. J’ai
d’ailleurs failli rester plus longtemps, mais le coût
de la vie à Bournemouth m’y a fait renoncer. Je retiendrais
cependant que ce voyage a facilité ma compréhension
des discussions en Anglais. C’est surtout dans ce domaine que
j’ai progressé. J’arrive cependant à m’exprimer
en anglais. Il est toujours possible d’expliquer simplement
ses idées. Seulement, ce sont toujours le même vocabulaire
et les mêmes structures de phrase qui sont utilisés.
En définitive, bien qu’ayant amélioré principalement
ma compréhension, ce voyage m’aura au moins permis de
m’intéresser à ce langage qui m’est longtemps
resté en travers de la gorge.
Comment conseiller quelqu’un
d’y allez ?
Je conseille a tous de pouvoir partir
dans un pays étranger, c’est vraiment un enrichissement
personnel intéressant. Cependant, il est important de prendre
en compte quelques conseils. D’abord, définir à
l’avance les objectifs à se fixer et pouvoir tout faire
pour s’y tenir sur place. Ensuite, ne se refuser aucune opportunité
pouvant apporter un plus à ce voyage. Enfin et surtout, se
faire plaisir, s’amuser, échanger et profiter de la vie
!
Finalement, Comment conclure ?
Au lieu de conclure et terminer par là
ce rapport, je préfère énumérer ce que
ce voyage a changé et me permet de faire aujourd’hui.
Comme en sciences, plus on répond à des problématiques
et plus on se pose de nouvelles questions. Je pense qu’il en
est de même pour mon histoire. Ainsi, arriverai-je un jour à
répondre à toutes mes interrogations. En fin de compte,
j’espère que non. Car comme disais Einstein : «
Il ne faut jamais cesser de se poser des questions » …